Le fleuve est calme fait partie de la série “Sur le vif” Peindre dehors, faire des croquis rapides, c’est peindre sans souci du détail, de façon instinctive. C’est comme une découverte inconsciente, comme ouvrir des portes, déstructurer des cloisons mentales. C’est une grande liberté. Le travail en atelier est différent. C’est une alternance de rigueur, d’impulsion, de sensualité, de violence, de réflexion, de lenteur, d’urgence. Il y a souvent du doute, de la déception, voire du désespoir dans le processus de création, pour aboutir enfin à la révélation et parfois à la joie.